« Les migrations bretonnes »
par Michel Priziac
Mercredi 24 août à 18 h – cinéma ARGOAT à Callac – entrée gratuite –18h00 : présentation de deux grandes migrations de bretons
      V-VII siècles : arrivée des Bretons en Armorique
                      1900-1960 environ : émigration de Bretons vers l’Amérique
      18h45 : projection sur grand écran du film « Chrétientés celtes ».
            19h40 : échanges autour du film avec le réalisateur Ludovic Tac et
                           deux des participants au film : Michel Priziac et Thierry Châtel

Les migrations 

Arrivée des Bretons en Armorique
Du Ve au VIIe siècle, de nombreux Bretons traversent la Manche  à bord de bateaux de bois et de cuir. Parmi eux, très souvent, des moines formés dans des monastères outre-manche.
Arrivés en Armorique, ils s’installent, les moines dans des huttes, les civils dans la campagne. Ils parlent leur langue : « le vieux breton ».

Dès la VIIe siècle, les Bretons sont beaucoup plus nombreux que les autochtones, ils parlent leur langue, ils ont conservé leurs traditions.
Dans la logique des choses, l’Armorique peuplée de Bretons devient  la Bretagne.

Départ de Bretons en première moitié de XXe siècle
Notamment du centre Bretagne.
Trop de bras dans les petites fermes, les jeunes partent travailler ailleurs d’autant plus qu’ils sont sensibles au rêve dont le rêve américain. Ils furent des dizaines de milliers à partir en Amérique, traversant l’Atlantique à bord des « vapeurs ».
Ils y ont fondé de nombreuses paroisses devenues villes maintenant. C’est le cas de Saint-Brieux city (avec un x) ou encore de Gourin city. Aujourd’hui il existe une statue  de la liberté à Gourin (56).

Le film « Chrétientés celtes » de Ludovic Tac
Il montre l’’installation des moines en terre armoricaine du Ve au VIIe siècle. Après une description du monde des druides, réminiscence de la celtie en Armorique, le film explique comment les moines ont vécu parmi la population, adulés par elle bien que modérément appréciés par le clergé romain.
Des images de Saint Efflamm, de Saint Paul de Léon, de Locquirec (avec une incursion à Ploumanac’h), de Locronan,  ou encore du pardon de Sainte Jeune à Plounévez Moédec filmé sur le vif avec procession, cantiques et tantad.
De l’avis de tous, le film est apprécié par la qualité des images, la clarté des dialogues et, très important, par son côté pédagogique.